Journal photo de mlle coquelicot: mai 2012

dimanche

samedi

Cultural Ascension

Paris de tous les jours

Quai Branly : expo "Les maîtres du désordre"

Entrée vers l'expo permanente des arts primitifs : une rivière de mots projetés en mouvement qui trace le chemin à emprunter. D'ailleurs l'oeuvre s'appelle The River, et a été réalisée par un certain Charles Sandison. Marcher sur les mots, voir ses pas mêlés à ceux-ci est bizarrement captivant.

toujours dans cette expo permanente, les trois photos suivantes sont de l'art primitif australien (qui m'a beaucoup plu, je ne sais pas trop pourquoi)

Après avoir retrouvé Clément on traverse le "pont de la chance" (nom inventé il y a quelques années) pour se retrouver au Palais de Tokyo (à Tokyo ;)

avec son fameux photomaton (cette fois gratuit (cracké?)!)

donc voici mon cousin Clément & moi, avec le grain de photo vintage comme j'aime :

Et puis on a (très trèèèès bien) mangé au Tokyo Eat

"I ♥

Tokyo

Eat"

Et en passant par l'Arc de Triomphe, les Champs Elysées, et la galerie de Louis Vuitton, nous avons atteint le Grand Palais pour voir Monumenta 2012 et retrouver Erwan.

(aucune retouche sur celle-ci)

c'est une expérience assez marrante que de marcher sur un miroir, je ne pense pas qu'on se rende bien compte avec la photo mais c'est très étrange de se voir d'en dessus/dessous

Et tout cela en une journée :) !

(ma tante anne, clément, erwan et moi)

Groundation - Payaka Way

lundi

Book for the wonderful Tali

Première fois que je fais une commande et non plus des instantanés de vie, enfin il y avait les photos de concert mais dans ces conditions là je ne domine rien du tout et ça passe trop vite, alors que là il faut dominer son travail (peut-être une des choses les plus difficiles pour moi, qui suis peu dominatrice dans l'âme ahah). Le (bon) photographe feels his photography, c'est un enjeu, et maintenant je me sens étrangement bien en voyant le résultat, non pas que je suis fière de moi, mais avec ce sentiment d'accomplissement. Ce ne sont pas des photos très artistiques ou originales mais conventionnelles, ce qui est néanmoins une contrainte comme une autre. Et ça fait tellement plaisir quand c'est pour aider une amie, c'est une façon de donner quelque chose qu'on a de bien en soi. Maintenant j'espère de toutes mes forces que Tali aura son rôle de théâtre, elle le mérite!

Je me suis rendue compte que j'avais une seule vision du monde, qui m'est propre. Je ne pourrai jamais faire les mêmes photos que Thomas (Taz), même si parfois je trouve son style ingénieux et admirable par exemple, ni les mêmes que Shayan que j'admire peut-être encore plus, et je me compare à des gens de mon âge mais ça marche pour n'importe qui.. Mais finalement c'est rassurant en un sens. Parfois je regrette de ne savoir faire que ce que je fais, mais cela témoigne en même temps de mon entière altérité. En tous cas, j'aime les portraits, c'est l'essence de mon excitation, tant de choses peuvent se dégager des expressions d'un être humain. Je n'arrive pas vraiment à me rendre compte si c'est intéressant vu de l'extérieur, et non seulement esthétique. Cela rejoint le fait que c'est ma vision du monde ; cette série est destinée à former un book mais reflète quand même la façon dont je vois Tali, ce qui me touche en elle. D'ailleurs ai-je tort de ne pas photographier sa personne (son autre sourire par exemple) plutôt que ce que je vois?, mais justement I can't help it. And nobody can, and those who can are those who can because it's their vision.
Bref (héhé la photo m'obsède tellement que je pourrais faire des millions de dissertations dessus, ce qui ne veut pas dire que je prends de bonnes photos ni rien, mais je la seeens*) !